Sciences et techniques
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  • 15 octobre 2024 > 03 décembre 2024
    de 17:00 à 18:00
    Campus Lombarderie
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  • Pour le 1er semestre, les conférences auront lieu les mardis 15 octobre, 12  et 19 novembre et 3 décembre.
Gratuit Ouvert à tous

Le cycle de conférence "Quelle science pour une transition écologique" a été mis en place en parallèle de l'UE "Transition écologique" proposée aux étudiants de L2. Il a pour objectif le questionnement vers l'occupation plus durable et équilibrée de notre écosystème qui paraît aujourd'hui nécessaire. La science est à la fois la "connaissance du monde (abstrait, physique, vivant...)" et la "méthode de recherche de cette connaissance". Elle permettra d'éclairer la justesse, ou non, de nos choix.


Mardi 15 octobre | L'énergie dans tous ses états

Bernard REMAUD, docteur en Physique, auteur du blog : un-peu-de-physique.fr, professeur émérite à Nantes Université
Faculté des sciences et des techniques | Amphi D - Irène JOLIOT-CURIE (bât. 1) | 17h-18h

L’énergie est au centre des débats actuels de société, avec la prise de conscience que notre société moderne et notre mode de vie actuel sont basés sur la disponibilité de sources d’énergie non pérennes et dont l’exploitation a un impact sur le climat, potentiellement dévastateur. Les débats politiques ou économiques font souvent l’impasse sur le fait que l’énergie est un concept physique complexe, gouverné par des lois rigoureuses, qui contraignent fortement les solutions aussi bien au niveau local que planétaire.
Après un survol historique de l’élaboration du concept d’énergie, nous aborderons la problématique de l’énergie à notre échelle (macroscopique) : caractérisation des différentes formes d’énergie (mécanique, électrique, chimique, etc.) et de leurs transformations mutuelles, avec notamment la notion d’entropie et d’énergie libre. Mais ces propriétés prennent leur source dans l’infiniment petit (microscopique). Au XIXème siècle, des grands physiciens comme Boltzmann ont tenté de faire le pont entre les propriétés de l’énergie à notre échelle et ses origines microscopiques. Nous ferons une rapide synthèse de nos connaissances actuelles, qui trouvent leurs applications aussi bien dans l’analyse de différentes technologies, que dans le bilan thermique et entropique de la planète Terre ou le destin de l’Univers.

 

[ANNULÉE !] Mardi 12 novembre | Quel comportement des populations face au risques de submersion marine ?

Léia SAVARY, doctorante en géographie et géomatique - LabISEN et Laboratoire LETG (Littoral, Environnement, Télédétection et Géomatique)
Faculté des sciences et des techniques | Amphi D - Irène JOLIOT-CURIE (bât. 1) | 17h-18h

Avec le réchauffement climatique, les crises environnementales et météorologiques deviendront plus fréquentes. Mais comment réagirons-nous face à la montée des eaux ? Selon le GIEC des Pays de la Loire, le niveau des océans pourrait grimper de plus de 70 cm d’ici 2100. Ce projet se penche sur les risques de submersion marine dans les communes littorales et cherche à modéliser à la fois ces crises et les comportements des habitants en cas de catastrophe. Psychologie, sociologie, géographie, informatique... Cette étude mêle plusieurs disciplines pour mieux comprendre nos réactions face à ce défi. Et vous, comment réagiriez-vous ?

 

Mardi 19 novembre | La contribution de la forêt publique à l’atténuation du changement climatique : un équilibre entre préservation, adaptation et production de matériau renouvelable

Christine DELEUZE, docteure en écophysiologie forestière, directrice projet Stratégie Carbone - Office National des Forêts (ONF)
Faculté des sciences et des techniques | Amphi D - Irène JOLIOT-CURIE (bât. 1) | 17h-18h

Cette présentation apportera des éléments de compréhension entre le stock de carbone en forêt (les arbres sur pied) et le flux (le puits carbone) pour mieux faire comprendre le rôle des forêts dans l’atténuation, en soulignant le fait que le « puits forestier » n’est pas sans fond et que la forêt est plus vulnérable aujourd’hui, face au changement climatique, aux attaques biotiques et abiotiques.
Ces éléments permettront de mieux comprendre le rôle de la forêt et de la filière bois dans le bilan carbone de la France et dans la Stratégie Nationale Bas Carbone. Les récents résultats de deux études prospectives permettront d’éclairer les leviers potentiels de la filière forêt-bois sur l’atténuation et de comprendre l’enjeu du choix d’horizon temporel.
Pour le forestier, il s’agit d’équilibre entre la préservation du stock face au risque, l’obligation d’adapter les peuplements face au changement climatique et  l’orientation de la croissance des arbres vers du bois à plus longue durée de vie, pour poursuivre le stockage carbone du bois dans notre environnement.

 

Mardi 3 décembre | Océan et biodiversité

Damien ÉVEILLARD, enseignant-chercheur en biologie de systèmes et océanographie - LS2N (Laboratoire des Sciences du Numérique de Nantes)
Faculté des sciences et des techniques | Amphi D - Irène JOLIOT-CURIE (bât. 1) | 17h-18h
 
Mis à jour le 14 novembre 2024.
https://sciences-techniques.univ-nantes.fr/actualites-agenda/actualites-vie-de-la-faculte-et-de-luniversite/cycle-de-conferences-quelle-science-pour-une-transition-ecologique