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Personnel de l'université

Philippe SIMIER

- Professeur - Directeur du LBPV (EA 1157)

Coordonnées

Bureau
Téléphone 02 5112 5616 - Télécopie 02 5112 5612
Tél
0251125616 (n° interne : 455616)
Mail
Philippe.Simier@univ-nantes.fr

Discipline(s) enseignée(s)

La Physiologie des plantes : Nutrition hydrominérale (L2), photosynthèse (L2-L3), respiration (L2), photorespiration (L2), réponse aux stress abiotiques (L3), le transports à longue distance des assimilats (M1), les mécanismes de la mise en réserve (M1-M2).

Thèmes de recherche

Activités de recherche au sein du Laboratoire de Biologie et Pathologie Végétales (LBPV, EA 1157). Ces activités s'inscrivent dans le contexte de la protection des grandes cultures (colza et tournesol essentiellement...) contre l'orobanche, une plante adventice parasite.

1. Caractérisation des composés allélopathiques de la rhizosphère des plantes hôtes (Arabidopsis, colza ...) inducteurs de la formation de l'haustorium de l'orobanche
2. Caractérisation des voies de signalisation de ces composés chez l'orobanche
3. Recherche de nouvelles sources de résistance à l'orobanche chez Brassica

Activités / CV

1. Formation universitaire
1988. DEUG SV , Université de Nantes
1989. Licence de Biologie des Organismes, Université de Rennes I
1990. Maîtrise de Biologie des Organismes et des Populations, Université de Rennes I
1991. DEA Sciences et Techniques des Productions Végétales et Agroalimentaires, Université de Nantes
1994. Doctorat, Université de Nantes.
Thèse sous la direction du Professeur André Fer, sur "l'importance physiologique et métabolique du mannitol dans le parasitisme des angiospermes et perspectives d'application en agronomie".
2000. Habilitation à diriger des recherches - Université de Nantes

2. Carrière à l'Université de Nantes
1995. Recruté Maitre de Conférences (Groupe de Physiologie et Pathologie Végétales, EA 1157)
2004. Recruté Professeur (Laboratoire de Biologie et Pathologie Végétales, LBPV, EA 1157)
Depuis 2006. Directeur/ Directeur adjoint du LBPV
2012. Promu PR 1ère classe
2018. Promu PR Classe Exceptionnelle 1

3. Rayonnement scientifique
Membre d'un Groupe de Travail Européen  (programme COST 849) " Parasitic Plant Management in Sustainable Agriculture ": présentation des programmes de recherche et définition d'actions communes à l'échelle européenne,
Membre de l'International Plant Parasitic Society (IPPS). Trésorier de la Société.
Membre de la Société Française de Biologie végétale


4. Publications récentes les plus significatives
Huet S., Pouvreau J-B, Delage E., Delgrange S., Marais C., Bahut M., Delavault P., Simier P., Poulin L. (2020) Populations of the parasitic plant Phelipanche ramosa influence their seed microbiota. Frontiers in Plant Science. https://doi.org/10.3389/fpls.2020.01075

Billard E., Goyet V., Delavault P., Simier P., Montiel G. (2020) Cytokinin treated microcalli of Phelipanche ramosa: an efficient model for studying haustorium formation in holoparasitic plants. Plant Cell, Tissue and Organ Culture. p 1-11. DOI 10.1007/s11240-020-01813-6

Vincent Goyet, Syogo Wada, Songkui Cui, Takanori Wakatake, Ken Shirasu, Gregory Montiel, Philippe Simier, Satoko Yoshida (2019). Haustorium inducing factors for parasitic Orobanchaceae. Frontiers in Plant Science. 10:1056. DOI:10.3389/fpls.01056

Stojanova B., Delourme R., Duffé P., Delavault P., P. Simier (2019). Genetic differentiation and host preference reveal non-exclusive host races in the generalist parasitic weed, Phelipanche ramosa L. (Pomel). Weed Research 59: 107-118. DOI: 10.1111/wre.12353

Goyet V., Billard E., Pouvreau J-B, Lechat MM, Pelletier S, Bahut M, Monteau F, Spíchal L, Delavault P, Montiel G, Simier P (2017). Haustorium initiation in the obligate parasitic plant Phelipanche ramosa involves a host exudated cytokinin signal. J. Exp. Bot. 68(20):  5539-5552. doi: 10.1093/jxb/erx359
 

Informations complémentaires

Le Laboratoire de Biologie et Pathologie Végétales (LBPV, EA 1157) de l'Université de Nantes  bénéficie d'une longue expérience sur la thématique des interactions plante-plante d'ordre parasitaire. Une modification des pratiques culturales, telles que la monoculture et l'exploitation de variétés se révélant extrêmement sensibles, a fortement contribué à l'expansion de certaines espèces parasites.  Ainsi, plusieurs espèces d' Orobanche, un genre parasite non chlorophyllien (holoparasite), sont devenues depuis quelques années une véritable menace en Europe pour un grand nombre de cultures.

En France, les producteurs de colza, de tabac et de chanvre constatent un accroissement exponentiel des surfaces infestées par l'orobanche rameuse (Phelipanche ramosa, Figure 1).

Figure 1. L'orobanche rameuse.


En parallèle, l'aire de répartition d'un homologue chlorophyllien (hémiparasite) d'Orobanche, Striga (Figure 2), s'étend dramatiquement en Afrique et Asie, essentiellement dans les cultures de maïs, de sorgho, de canne à sucre et de riz.

Figure 2. Striga hermonthica


 
Le laboratoire développe différents systèmes de co-culture pour ses recherches sur les composés allélopathiques impliquées dans ces interactions plante-plante (stimulants de germmination, inducteurs de la formation de l'haustorium), les voies de signalisation de ces composés chez l'orobanche et les nouvelles sources de résistance chez le colza et le tournesol (et espèces apparentées, dont sauvages).
 
Mis à jour le 26 février 2024.
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